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École Henri Balthiot
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Dampierre en Burly

Dampierre-en-Burly

Interview d’Emilie Vast
Article mis en ligne le 2 février 2020

par Sylvain Aye

Jeudi 30 janvier, les CM2 ont fait la connaissance d’Emilie Vast - première rencontre avec cet autrice - illustratrice.

Les élèves ont posé des questions - Emilie Vast a apporté ses réponses.

Lequel de vos livres est le préféré ?

- Il n’y en a pas, ils sont tous différents et je les aime tous.

Pourquoi vos livres parlent-ils tous de la nature ?

- Parce que j’aime ça, et que je veux apprendre aux lecteurs à regarder, comprendre, admirer et protéger les beautés de la nature.

Dessinez-vous parfois des plantes qui ne sont pas en France ?

- Oui, dans "Jusqu’en haut", pour changer, pour montrer qu’il faut protéger la nature partout, et parce que pour cette histoire, j’avais besoin d’arbres très hauts dans lesquels il pouvait y avoir plein d’animaux.

Est-ce qu’on va faire un livre ?

- Non, on n’aura pas le temps en deux séances (écrire l’histoire et la découper en fonction des illustrations demande beaucoup de temps), donc nous allons faire une fresque.

Pourquoi y a-t-il beaucoup de noir dans vos livres ?

- C’est un choix pour faire un contraste des feuilles sur le blanc du papier, ça permet aussi de mieux voir les animaux et les fleurs / fruits. Je n’ai fait des feuilles en couleur que dans le livre où l’arbre montre les saisons qui passent.

Comment choisissez-vous un titre ?

- En général, ça se fait à la fin, à partir d’un mot, d’une idée, avec l’avis de l’éditeur aussi. Parfois le titre annonce l’histoire, et parfois il doit rester mystérieux (comme pour "Engloutis").

Quelle technique de dessin utilisez-vous ?

- Je me sers d’un logiciel de dessin sur ordinateur ; je manipule la souris et travaille sur écran uniquement. Cela me permet de travailler très précisément, de créer des symétries, de copier / coller des dizaines de feuilles sur un arbre.

Depuis quand faites-vous ce métier ?

- Je suis illustratrice depuis 2005 pour d’autres auteurs d’abord, et j’ai écrit mon premier livre en 2009. "Faire le livre" (5000 en moyenne), c’est aussi le travail de l’éditeur, puis de l’imprimeur.

Pour faire des livres, il faut couper des arbres, donc c’est dommage...

- D’abord, un livre, ce n’est pas un produit jetable, on va le garder longtemps, et puis le bois utilisé est issu de forêts d’exploitation éco-responsabe (on replante pour remplacer les arbres abattus).

Pourquoi n’y a-t-il pas d’humains dans vos livres ?

- Ça n’est pas ce qui m’intéresse, et puis faire des visages expressifs avec le dessin vectoriel est difficile, et ça ne donne pas de très bons résultats, pour les visages en particulier.


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